L’otite externe chez le chien, le chat et le lapin :
la reconnaître pour mieux la contrôler

Otite du chien, les solutions Dermoscent

Votre animal se gratte les oreilles, secoue souvent la tête, présente un port de tête inhabituel ? Cela doit vous mettre « la puce à l’oreille », et vous conduire à consulter sans tarder votre vétérinaire, car il est fort probable qu’il souffre d’une otite. Un examen clinique approfondi permettra de savoir quelle est la gravité de l’affection.

Comment se manifestent les otites ?

Il existe plusieurs types d’otites :

La structure de l'oreille d'un chien, chat et lapin

Figure 1 : L’oreille du chien/chat/lapin
  • L’otite externe consiste en une inflammation du conduit auditif externe, jusqu’au tympan ; elle s’accompagne d’importantes démangeaisons. Parfois, la douleur est vive, et l’animal peut refuser qu’on lui touche l’oreille. Un écoulement inhabituel ou des sécrétions brunes ou noirâtres au bord du conduit auditif sont fréquemment observés et souvent associés à une odeur de rance désagréable.
  • L’otite moyenne affecte les bulles tympaniques, et peut être associée ou non à une otite externe. L’animal se gratte à la base de l’oreille, ou se plaint quand on touche cette zone. Il agite la tête, la maintient penchée ; des signes d’inflammation de la sphère ORL ou des troubles neurologiques sont parfois associés.
  • L’otite interne est beaucoup plus rare, mais souvent plus grave. Elle touche l’appareil vestibulaire ou le nerf auditif et peut donc conduire à la surdité ou à des troubles sérieux de l’équilibre.

Quelles sont les principales causes de l’otite externe ?

Il existe 4 causes principales :

• Les allergies (atopie, allergies alimentaires)
• Les parasites (principalement les acariens, responsables de la « gale des oreilles »)
• Les corps étrangers (épillets de graminées en été, etc.)
• L’excès de cérumen dû à un dysfonctionnement du processus naturel de nettoyage du conduit auditif

Certains facteurs peuvent être prédisposants aux otites externes, comme les particularités anatomiques et/ou raciales : présence de nombreux poils dans les oreilles (caniche, etc.), oreilles tombantes peu « aérées » (cocker, setter, lapin bélier, etc.), conduit auditif étroit (shar-pei, etc.), ou chiens sujets à atopie (bouledogue français, westie, etc.). Les récidives sont fréquentes chez ces animaux, augmentant ainsi le risque de complications.

Otite : chat qui se gratte l’oreille

Quelles sont les complications des otites à répétition chez l’animal ?

Lorsque les otites se répètent souvent, l’équilibre de la flore du conduit auditif est perturbé, les bactéries et champignons microscopiques qui s’y trouvent peuvent se multiplier anormalement, provoquant ainsi une infection plus ou moins profonde et grave. De plus, en cas de récurrence, les parois du conduit auditif tendent à s’épaissir (cela peut parfois aller jusqu’à la sténose – ou obstruction – du conduit) provoquant une moins bonne aération et favorisant ainsi une multiplication anormale de bactéries : le cercle vicieux s’installe !

Plus la prise en charge de l’otite est tardive, plus le risque d’évolution de l’otite externe en otite moyenne, voire interne, grandit.

Comment traiter et limiter le risque de récidive ?

La prise en charge d’une otite externe chez le chien, le chat ou le lapin nécessite un traitement local. Celui-ci doit associer un bon nettoyage avec un produit adapté à l’utilisation d’un traitement spécifique à la cause de l’otite (antimicrobien, antiparasitaire, etc.). En cas d’otites récidivantes, le vétérinaire pourra parfois procéder à un nettoyage approfondi du conduit auditif sous anesthésie générale, à la clinique, afin d’éliminer l’excès de cérumen et les débris cellulaires stagnant dans le conduit. Cette intervention permettra d’augmenter l’efficacité du produit traitant (antibiotique, antifongique, etc.) qui devra être ensuite administré selon les recommandations du vétérinaire (mode opératoire, fréquence). Dans le cas d’un épaississement important des parois du conduit, un traitement par voie générale (à base d’antibiotiques et/ou d’anti-inflammatoires), voire une intervention chirurgicale, pourront être indiqués.

L’entretien régulier du conduit auditif avec un soin nettoyant adapté et efficace permet d’éviter les rechutes.

Dr. Isabelle Mennecier, vétérinaire

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